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Autour du piano carré Erard 1806, l’Orangerie du Château de Bois-Préau – tel un théâtre éphémère – résonnera des œuvres appréciées par Napoléon, Joséphine et ses enfants le Prince Eugène et la reine Hortense.

25 artistes européens nous guideront dans l’esthétique du premier romantisme français façonnée par les artistes européens que Paris – capitale d’Empire – attirait. On peut citer Cherubini, Spontini, Mayr, Paisiello, les pianistes Steibelt, Dussek…

L’essor du piano français autour de la facture de Sébastien Erard favorise une recherche des sons inouïs.

Le virtuose Daniel Steibelt ou Louis Adam – professeur au Conservatoire de Musique – maîtrisent une technique « française » de jeu de pédales combinant jeu céleste et levée des étouffoirs.

Ce son continu ou tremendo influencera Beethoven…

Le raffinement de ce piano est le partenaire idéal de cet art français de la Romance auquel Hortense de Beauharnais s’adonna avec succès. Le piano s’emploie à arranger les airs d’opéra italiens ou symphonies du moment.

Chaque journée vous conviera à deux concerts :

1. l’un autour de l’esthétique du piano carré Erard 1806 présentée par 4 pianistes spécialistes : Luca Montebugnoli, Olga Pashchenko et Aline Zylberajch et le jeune pianiste organiste Quentin Guérillot, associés aux chanteurs : Coline Dutilleul et Marianne Croux,

2. l’autre en regard avec d’autres formes musicales :
- Les chansons à texte du « poète national » Pierre-Jean de Béranger chantées par Arnaud Marzorati,
- Les premiers quatuors à cordes de Boccherini protégé par Lucien Bonaparte à Madrid, de Viotti père de l’école de violon française, de Rode familier de La Malmaison par un jeune quatuor issu de la Schola Cantorum Basiliensis l'ensemble Infermi d’Amor
- Le développement d’une vocalité instrumentale ici au hautbois avec des pièces de Mozart et des bohémiens Bochsa et Druschetsky présenté par Neven Lesage et ses brillants partenaires Louis Créac’h, Camille Rancière et Gauthier Broutin de l’ensemble Inefabula.